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Jeudi, c’est jour de marché dans ma ville. Et qui dit marché, dit œufs frais, donc œuf à la coque.

Tout le monde a remarqué combien il est difficile de faire cuire un œuf pour qu’il soit à la coque. Trois minutes dit-on… Mais le problème c’est qu’il faut prendre en compte la taille de l’œuf, la taille du jaune (que l’on ne peut estimer) etc. etc.

Soit, mais avez-vous déjà vu ce que donne un œuf à la coque pas totalement cuit ? A l’intérieur, une partie du blanc est encore bien cru… C’est comique, parce que quand l’œuf est cassé, ca coule doucement, gluant, ca colle au coquetier… Ca fait… Comme une partie de cerveau qui s’écoulerait d’une boîte crânienne…

Quoi morbide ??? Vous trouvez l’association d’idée macabre ?? « Quoi, éructe votre bon sens, comment a-t-elle pu en arriver là ?? »

N’avez vous jamais dessiné un visage sur les œufs de vos enfants ? Ou votre mère ne l’a-t-elle jamais fait pour vous ? Ou alors, cette fameuse expression, « tête d’œuf » ! (Nan je dis ca, parce que c’est ainsi que je surnomme mon chat !)

Bref, imaginez moi un peu, seule devant mon œuf (pas cuit évidemment), à observer de manière tout a fait scientifique, le blanc qui s’écoule doucement de la plaie au crâne, que je viens de lui infliger avec un objet contondant, cet espèce de liquide rachidien qui témoigne de l’affreuse souffrance que je viens de faire subir a cet œuf : Il n’était pas mort quand je l’ai mangé !!!

Et puisque l’on a le choix, autant en rire…

L'oeuf

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